
"Jean-Baptiste Willermoz a reçu une éducation chez les jésuites jusqu’à l’âge de 12 ans. Il a probablement aussi bénéficié d’une aide familiale, peut-être aussi comme sa sœur, la future Madame Provensal, qui l’accompagnera durant toute sa vie. Il apprend donc à écrire, puis l’histoire, la théologie, la patristique, la philosophie, etc. Il est catholique. Apprenti dans le négoce de la soie, il deviendra un vrai professionnel, entrepreneur et ingénieur, alliant ainsi un côté très pratique par son métier à un besoin plus subtil de recherche spirituelle.
Sa carrière maçonnique fut extraordinaire. Elle commença au tournant du siècle. Il rencontra Martinès de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin. Il fréquenta la Stricte Observance, fonda le Rite Ecossais Rectifié (convent des Gaules à Lyon en 1778), échangea une correspondance avec tout l’Europe maçonnique et nombre de princes régnants, s’opposa à Jean-Pierre-Louis Beyerlé, s’intéressa au magnétisme animal, etc.
Après la Révolution il s’illustra par son action dans sa ville de Lyon comme administrateur des hospices.
A sa mort c’est Joseph Antoine Pont qui hérite de ses archives et contribuera à les transmettre à la postérité ce qui nous permet aujourd’hui d’étudier à loisir ce grand Maçon, ce Régime maçonnique et la Franc-maçonnerie en général.
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