samedi 30 décembre 2017

La correspondance maçonnique échangée par J.B. Willermoz et Cl.F. Achard

Nous avons le plaisir d'annoncer la sortie de l'ouvrage de notre F. Jacques Rondat :

CORRESPONDANCE MAÇONNIQUE ÉCHANGÉE PAR JEAN-BAPTISTE WILLERMOZ ET CLAUDE-FRANÇOIS ACHARD
TOME 1
UN COURS DE MAÇONNERIE RECTIFIÉE

Préface de Jean-Pierre Brach
Postface de Roger Dachez

Les Éditions de la Tarente
Collection Fragments maçonniques
Marseille - 2017

CORRESPONDANCE MAÇONNIQUE ECHANGÉE PAR J.-B. WILLERMOZ ET CL.-F. ACHARD

TOME 1 : UN COURS DE MAÇONNERIE RECTIFIÉE
Les recherches sur l’histoire du Régime Rectifié sont en plein essor. Le travail de Jacques Rondat, consacré à la présentation de la correspondance inédite échangée, de 1786 à 1810, entre Jean-Baptiste Willermoz et Claude-François Achard, en est un bel exemple.
Willermoz, important réformateur maçonnique, ambitieux dévoué et infatigable, nous a laissé bon nombre de témoignages écrits de son action. L’exemple particulier qu’a choisi de mettre en lumière l’auteur, est un exercice de pédagogie maçonnique concrète à propos de la conduite d’une loge, La Triple Union de Marseille, dont Achard était le Vénérable. Willermoz se montre virtuose, lucide et expérimenté dans ce délicat exercice de « direction spirituelle » à distance.
L’attention et le scrupule portés par le grand maçon lyonnais à la formulation de ses directives ou de ses conseils n’en sont que plus sensibles, tant sur le fond que sur la forme.
Jacques Rondat nous montre à quel point fut essentielle l’activité de Willermoz, celle d’un serviteur au sens le plus noble terme. Il restera celui qui, sans jamais renoncer à ses convictions personnelles, se dévouera avec abnégation à l’avancement d’une cause dépassant ses propres intérêts.

L’AUTEUR :

Jacques Rondat, docteur en économie, après une carrière de direction dans plusieurs entreprises industrielles, a suivi différents séminaires à l’Ecole Pratiques des Hautes Etudes, section des Sciences religieuses, qui l’ont mené à la rédaction, quarante ans après la première, d’une nouvelle thèse de doctorat publiée, sous une forme adaptée, dans le présent livre.

Les deux tomes sont disponibles aux Éditions de la Tarente Marseille - 2017 

Tome I : UN COURS DE MAÇONNERIE RECTIFIÉE
ISBN : 97-829-16280-31-8 
34€

Tome II : TRANSCRIPTION DE LA CORRESPONDANCE
ISBN : 97-829-16280-32-5
34€

vendredi 22 décembre 2017

Semper Rectificando

La Loge L'Equerre - La Tradition Rectifiée n° 4 de la LNF vient de créer son site equerre.fmtl.fr dans lequel sont publiés les derniers travaux.

Tenue du 11 novembre 2017 :
Tenue du 5 décembre 2017 :
Voici en particulier la réflexion sur la devise de la Loge "semper rectificando" :
Fondée le 26 janvier 1969 (5968) la Loge L’Equerre a pris pour devise « semper rectificando », c’est-à-dire « en rectifiant toujours ». Mais qu’est-ce que cela signifie ?
  • S’agit-il de rectifier la Maçonnerie en général ?
  • S’agit-il de se rectifier soi-même ? Se remettre dans le droit chemin spirituel ?
  • S’agit-il enfin de rectifier le Régime Ecossais Rectifié lui-même ?
Rectifier la Maçonnerie de leur époque, les fondateurs du Régime en avaient sans nul doute le plus vif désir, estimant que l’Ordre avait oublié ses fondamentaux et qu’il fallait restaurer la vraie Maçonnerie. Le retour à une pureté originelle, n’est-il pas une préoccupation de tous temps ?
Mais au-delà de cet idéal, il est peut-être possible de rectifier la Maçonnerie rectifiée elle-même, c’est-à-dire de la rendre accessible aux esprits d’aujourd’hui. En effet, c’est une maçonnerie d’un autre siècle que le nôtre, donc difficile d’accès ; ce qui nous oblige à essayer de la comprendre. C’est ce travail permanent que le Maçon rectifié doit s’efforcer de faire.
C’est à cette condition qu’il peut espérer vivre une vraie aventure spirituelle maçonnique de rectification permanente de soi-même et de purification.
 D'autres travaux plus anciens suivront...

samedi 16 décembre 2017

Esotérisme maçonnique et tradition chrétienne

Lors de sa Tenue inaugurale du 26 janvier 2017, la R.L. Court de Gébelin lettre β de la LNMF a présenté son champ d'études : l'ésotérisme maçonnique et la tradition chrétienne.
Voilà un programme de travail qui semble inattendu, et certainement délicat, dans une loge maçonnique tant la Franc-maçonnerie française d’aujourd’hui continue à avoir de grandes difficultés à aborder sereinement, et à étudier, les questions qui touchent à la religion. Si l’église catholique romaine a une grande part de responsabilité dans ses mauvais rapports avec la Franc-maçonnerie en la condamnant régulièrement depuis 1738, la Franc-maçonnerie française elle-même n’a pas contribué à calmer les choses en adoptant, au rebours de sa tradition, des positions anticléricales affirmées depuis le fameux convent de 1877. Ce contexte hautement polémique nous pose, comme franc-maçon, un problème méthodologique : une loge maçonnique est-elle le lieu adéquat pour étudier les rapports de la religion avec la Franc-maçonnerie attendu que nous sommes inévitablement juge et partie ? C’est ici que le concept de loge d’études et de recherches apparaît comme particulièrement approprié puisque c’est d’abord et avant tout comme chercheur ayant l’obligation et le devoir de suivre la méthode purement académique que nous étudierons ces problèmes : Quels sont les rapports entre religion et Franc-maçonnerie ?
Au XVIIIe siècle, les condamnations papales de la Franc-maçonnerie –mais les catholiques ne seront pas les seuls- s’appuient sur plusieurs arguments.
Pour lire la suite, allez sur le site de la Loge.

dimanche 10 décembre 2017

Renaissance Traditionnelle n° 187-188

En cette année de tricentenaire, les Early Masonic Catechisms restent une des sources majeures pour la connaissance de la première Maçonnerie britannique. Pierre Noël attire notre attention sur l’un d’entre eux, trop souvent négligé : The Mystery of Freemasonry. L’intérêt de ce texte est justement qu’il ne rentre pas parfaitement dans le modèle élaboré au fil des ans par les historiens. Parmi les originalités du document : un règlement qui requiert la présence d’au moins un Maçon opératif par Loge ! Nous avons été parmi les premiers en France à souligner combien la continuité entre opératifs et spéculatifs posée par Harry Carr était problématique. Mais ce « petit caillou » dans la chaussure de l’historien est passionnant. S’il ne remet certainement pas en cause le modèle général, il montre en tout cas que la question des liens avec l’opératif s’est posée dès les débuts de la franc-maçonnerie moderne.
Une nouvelle découverte est toujours un événement. Surtout quand elle concerne un domaine où les archives et documents sont déjà nombreux comme le Régime Écossais Rectifié. Thomas de la Sore a donc mis à jour la Règle des Chevaliers Bienfaisant de la Cité Sainte qui, au XVIIIe siècle, complétait le Code. Elle était jusqu’à présent restée dans l’ombre. Il nous en procure le texte et – pour les quelques-uns d’entre nous qui ne seraient pas des latinistes chevronnés ! – Jean-François Var nous propose une traduction.
Que l’on s’en félicite ou qu’on le regrette, René Guénon et son œuvre ont marqué la Maçonnerie française. La nature des liens de Guénon avec la franc-maçonnerie est donc un sujet d’intérêt pour l’historien des idées maçonniques. Il a été beaucoup écrit sur son initiation à la Loge Humanidad puis sur son affiliation à la Loge Thébah de la Grand Loge de France. Exhumant plusieurs documents inconnus dans les « Archives russes », Philippe Langlet nous relate ici la véritable histoire de l’affiliation de Guénon à la Grande Loge… et – quelle surprise ! – elle est bien loin de l’histoire sainte entretenue par certains milieux guénoniens.
Les francs-maçons d’autrefois – pour reprendre le beau titre de Jean Bossu – ne sont souvent que des noms dans des archives. Il apparaît souvent difficile de se faire une idée de leur personnalité et de la place de la Maçonnerie dans leur existence. Avec ce talent de la biographie dont il a le secret, Jacques Tuchendler nous restitue aujourd’hui la vie de l’un d’entre eux : Randon de Lucenay. Au côté de Roëttiers de Montaleau dont il est un ami proche, il joue un rôle important dans cette période critique de l’histoire du Grand Orient de France qui va de la Révolution au début de l’Empire.
Et de deux ! Catherine Amadou vient de découvrir deux nouveaux manuscrits du Traité sur la réintégration des êtres de Martines de Pasqually. Elle nous présente ici ces deux nouvelles pièces rares. Reprenant le projet esquissé il y a quelques années par notre ami Xavier Cuvelier-Roy, elle nous propose un très utile tableau détaillé et actualisé des dix-sept manuscrits du Traité connus à ce jour.
Avec ce numéro 187-188, Renaissance Traditionnelle termine donc l’année 2017. Il est ainsi temps, cher et fidèle lecteur, de penser à votre réabonnement pour 2018.
Pierre Mollier Rédacteur en chef Renaissance Traditionnelle

Et pour en savoir plus, voici quelques extraits gratuits :

Ce numéro double peut être commandé en ligne au prix de 30 €.