Pour y répondre, Roger Dachez nous propose une enquête sur les deux premiers grades de la plus ancienne maçonnerie britannique :
- Y a-t-il toujours eu 3 grades ?
- Pourquoi observe-t-on dans certains rites que l'ordre des colonnes J et B et dans d'autres B et J ?
- Quid des anciens et des modernes qui précisément ne pratiquaient pas le même ordre des mots des deux premiers grades ? Qu'y avait-il de vraiment différent entre eux ?
Seules l'étude des sources historiques et une méthode académique vont permettre de répondre au plus près de la vérité à ces questions, loin des bruits de parvis ou des mauvais livres écrits par des maçons ignorants.
Quels sont les instruments dont dispose le maçon ?
- Le premier livre à compulser est un petit livre bleu : Early Masonic Catechism, l'EMC, la Bible des chercheurs, écrit par Knoop, Jones et Hamer, publié en 1943 par Manchester University Press. Y sont consignées toutes les sources de la franc-maçonnerie britannique, tous les textes fondateurs connus, de 1696 à 1730. Il est cependant d'un abord difficile car rédigé en anglais du XVIIème siècle, et parfois lacunaire.
- La seconde source, ce sont les 3 volumes des conférences prestoniennes. Depuis 1925, une conférence annuelle (en hommage à William Preston qui en fut le fondateur) est confiée à un érudit maçonnique anglais de haut niveau.
- Troisième source : les Ars Quatuor Coronatorum (AQC). 130 volumes regroupent depuis 1888 (et toujours aujourd'hui) les travaux annuels de cette loge londonienne de maçons érudits, les Quatuor coronati.
- Quatrième et dernière source : la revue française Renaissance Traditionnelle, dont le secrétaire de rédaction, Paul Paoloni a apporté ce jour le premier volume, relié, propriété de la LNF.
La suite sur le site de la Loge Elizabeth St Léger lettre Ɑ des LNFU...